Dans une déclaration, ISHR exprime son inquiétude quant à la possible adoption en Angola d’une loi sur les ONG dont les dispositions limitent drastiquement la jouissance des libertés fondamentales et réduisent l’espace civique et démocratique.
En outre, ISHR reconnaît les efforts continus déployés par certains pays africains pour renforcer les cadres législatifs protégeant les défenseur·e·x·s à l’échelle nationale. Elle salue notamment l’adoption récente d’une loi promouvant les droits des défenseur·e·x·s en République démocratique du Congo, regrettant toutefois que le texte prévoie l’enregistrement des défenseur·e·x·s, ce qui est contraire à l’esprit de la Déclaration de l’ONU sur les défenseur·e·x·s des droits humains.
À Madagascar, malgré les efforts entrepris par la société civile et les nombreuses discussions engagées avec le Gouvernement, le texte présenté devant le Parlement ignore la plupart des préoccupations de la société civile, notamment les violations particulières auxquelles font face les lanceur·euse·x·s d’alerte dans le pays.
Enfin, les États ont informé la Commission africaine des progrès qu’ils avaient réalisés s’agissant de la mise en œuvre des droits humains. Par exemple, le Zimbabwe tient désormais compte des incidences du changement climatique dans ses politiques. Après avoir soumis son rapport d’État, le pays prévoit de présenter un rapport périodique lors de la prochaine session ordinaire de la Commission.