Après que le Groupe de travail sur les industries extractives, l’environnement et les violations des droits de l’Homme a présenté son rapport, ISHR a fait une déclaration mettant en avant les effets des activités des industries extractives sur l’environnement et les populations environnantes, en particulier les autochtones et les femmes.
Le rapport du groupe de travail mettait en lumière le rôle joué par les mouvements sociaux et les activistes, qui sont souvent en première ligne dans la lutte pour l’environnement et les droits humains face aux industries extractives.
Cette déclaration fait référence à une précédente communication qu’ISHR a publiée conjointement avec Care for Environment (CFE) et Forests and Rural Development (FODER) dans laquelle les organisations enjoignaient au groupe de travail de soutenir leur lutte contre l’usage du mercure sur les sites d’extraction d’or, pratique pourtant légalement interdite.
ISHR avertit également des risques croissants auxquels les défenseur·e·x·s des droits humains et de l’environnement font face en Afrique. La militarisation et l’impunité croissantes exposent les activistes à un risque accru de menaces et d’arrestations et contribuent à la poursuite de l’exploitation et de la dégradation de l’environnement.
Enfin, ISHR a rejoint la Coalition pour un accord en matière de droits environnementaux (Environmental Rights Agreement – ERA) afin d’exhorter la Commission à coopérer avec les activistes à l’élaboration et à l’adoption d’un instrument régional pour la protection de l’environnement, des droits humains et de leurs défenseur·e·x·s.