CDH58 : Les défenseur·e·x·s des droits humains ont besoin d'un soutien politique et financier accru
Lors de la 58ème session ordinaire du Conseil des droits de l'Homme, ISHR a fait une déclaration lors du dialogue interactif avec la Rapporteure spéciale sur les défenseurs des droits humains, affirmant que les droits humains, la paix et la sécurité sont profondément interconnectés, et l'importance du système international pour les défenseur·e·x·s des droits humains.
Déclaration de Phil Lynch, Directeur exécutif d’ISHR
Le système international, vers lequel de nombreux défenseur·e·x·s des droits humains se tournent pour obtenir justice et solidarité est menacé.
Déjà affaiblis par les deux poids deux mesures des États de toutes les régions, les droits humains et l’État de droit sont en train d’être détruits par une cabale de dirigeants autoritaires et d’entreprises sans scrupules. Nous remercions la rapporteure spéciale et les autres expert·e·x·s pour leur déclaration du 27 février sur cette question.
Il est gratifiant de constater la solidarité rapide de nombreux États avec l’Ukraine à la suite de la confrontation de la Maison Blanche avec tant d’autoritarisme. Il est décourageant de constater que la réponse à court terme d’un grand nombre de ces mêmes États à la crise existentielle du financement des droits humains consiste à augmenter les dépenses de sécurité en réduisant l’aide au développement. Les droits humains, la paix et la sécurité sont profondément liés.
Bien entendu, aucun État ne peut à lui seul combler le vide laissé par les États-Unis ou contrer leur influence, mais un groupe diversifié d’États partageant le même intérêt pour les droits universels et l’État de droit doit s’atteler à la tâche. Les défenseur·e·x·s des droits humains du monde entier ont besoin de votre soutien politique et financier accru, maintenant. Notre intérêt commun n’est pas servi par le mépris de la loi, ni la puissance brute.
Madame la Rapporteure, merci d’ appuyer la Déclaration sur les défenseur·e·x·s des droits humains +25. Lue avec la Déclaration de 1998, elle élabore des normes faisant autorité sur les droits des défenseur·e·x·s et les obligations des acteur·ice·x·s étatiques et non étatiques de les respecter et de les protéger.
Enfin, avec 196 organisations, ISHR appelle les États à soutenir une résolution solide sur les défenseur·e·x·s des droits humains et les technologies, portée par la Norvège, lors de cette session.
Author
Phil Lynch
Phil is the Executive Director of the International Service for Human Rights. He has previously worked as the Executive Director of the Human Rights Law Centre and as a lawyer and advocate with Homeless Law in Australia. He is a member of the Global Board of the International Gender Champions and the Swiss Committee of World Bicycle Relief.
Que signifie être défenseur·e·x des droits humains dans un pays insulaire d'Afrique ? Notre nouveau rapport met en lumière les réalités vécues par les défenseur·e·x·s dans six pays souvent négligés : le Cap-Vert, les Comores, Madagascar, Maurice, Sao Tomé-et-Principe et les Seychelles. Une chose est claire : les défenseur·e·x·s des droits humains dans ces pays sont des personnes actives, courageuses et engagées dans la construction de sociétés plus inclusives et plus justes.
Dans un rapport publié ce jour, le Service International pour les Droits de l'Homme (sigle anglais ISHR) examine les efforts déployés par la Chine pour restreindre l'accès de la société civile et des défenseur·e·x·s des droits humains aux Nations unies. Le rapport fournit une analyse de l'appartenance de la Chine au Comité des ONG de l'ONU, de la présence croissante d'ONG affiliées au gouvernement chinois, et des actes systématiques d'intimidation et de représailles du gouvernement chinois.
Conçue pour les personnes défenseures des droits humains, la feuille de route donne un aperçu des défis et des opportunités liés à la procédure de présentation de rapports d'État de la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples.