Le Niger, à l’instar de plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest, a adopté la loi sur la reconnaissance et la protection des défenseur·e·x·s des droits humains, instaurant ainsi un cadre juridique de protection des défenseur·e·x·s sur son territoire.
C’est donc conscient de la nécessité de l’appropriation des dispositions de la Loi n°2022-27 du 20 juin 2022 fixant les droits et devoirs des défenseur·e·x·s des droits humains au Niger, que le RNDDH, avec l’appui de ISHR, a réuni une vingtaine de défenseur·e·x·s avec pour objectifs de vulgariser la loi sur la protection des défenseur·e·x·s et d’identifier les forces, faiblesses et les leçons apprises de sa mise en œuvre, trois ans après son adoption.
Durant les deux jours d’activités, les participant·e·x·s ont parcouru le cadre juridique international et national de protection des défenseur·e·x·s, ont reconnu la protection spécifique des femmes défenseures et des défenseur·e·x·s vivant avec un handicap dans la loi du Niger.
Les participant·e·x·s ont, toutefois, déploré la faible protection de ladite loi au regard de plusieurs éléments dont le contexte socio-politique actuel du pays qui les expose à des risques et représailles.
Au regard des défis relevés, les participant·e·x·s ont admis la nécessité de la mise en place d’un mécanisme national de protection des défenseur·e·x·s qui pallierait les faiblesses de l’actuelle loi.