Women human rights defender during the WHRD Advocacy Week in Geneva
Au Conseil des droits de l'Homme, la Belgique a prononcé une déclaration au nom de plus de 60 États qui « rend hommage aux nombreuses réalisations et aux progrès significatifs accomplis par les femmes et les filles défenseures des droits humains, et souligne la nécessité permanente d'écouter et de soutenir leur voix ».
La déclaration souligne non seulement les contributions positives des femmes défenseures des droits humains et les menaces auxquelles elles sont confrontées, mais elle met également l’accent sur leurs besoins et les ressources indispensables dont elles doivent disposer pour mener à bien un changement transformateur.
#HRC59 | Nous saluons la déclaration interrégionale de plus de 60 pays rendant hommage aux femmes défenseures des droits humains et à leur travail : « Les systèmes de prise en charge et de soutien sont essentiels pour que les femmes défenseures des droits humains puissent poursuivre leur travail. Les États, les organisations régionales, les Nations unies et la société civile au sens large ont un rôle à jouer dans le soutien de ces systèmes. »
— ISHR (@ishr.ch) June 26, 2025 at 11:21 AM
Déclaration complète :
Dialogue interactif avec le Groupe de travail sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles : Rapport thématique sur les dimensions sexospécifiques des systèmes de soins et de soutien
Monsieur le Président, je prononce cette déclaration au nom d’un groupe interrégional composé de plus de 60 pays.
Tout au long de l’histoire, les femmes et les filles ont joué un rôle central dans la promotion du changement social et l’avancée des droits humains. À l’échelle mondiale, les défenseures des droits humains et les mouvements de femmes et de filles ont contribué de manière décisive à l’adoption d’étapes juridiques importantes aux niveaux international, régional et national, favorisant ainsi des sociétés plus équitables et plus justes et promouvant l’égalité de genre.
Cependant, l’influence croissante des mouvements, des politiques et des acteur·ice·x·s qui s’opposent à l’égalité de genre a contribué à créer un environnement plus difficile pour les défenseures des droits humains. Elles sont notamment confrontées à des menaces telles que la violence sexiste en ligne et hors ligne, la désinformation sexiste et les campagnes de diffamation, le harcèlement et la discrimination. Ces menaces sont exacerbées par l’intersection avec d’autres formes de discrimination et de marginalisation.
Les systèmes de prise en charge et de soutien sont essentiels pour que les défensures des droits humains puissent poursuivre leur travail. Les États, les organisations régionales, les Nations unies et la société civile au sens large ont un rôle à jouer dans le soutien de ces systèmes.
Il est également essentiel de créer et de maintenir un environnement sûr et favorable. Cela nécessite une approche globale et durable qui amplifie leurs contributions essentielles, reconnaît les défis uniques auxquels elles sont confrontées et prend des mesures concertées pour les atténuer. Il s’agit notamment de donner la priorité à la sécurité des défenseures des droits humains, y compris en ligne, ainsi que de fournir un soutien de base et un renforcement des capacités à long terme, tout en encourageant la collaboration entre les défenseur·e·x·s des droits humains, les organisations de la société civile et les gouvernements afin de mettre en place un réseau de soutien plus solide. Cela comprend également des mesures visant à créer des opportunités pour la participation des défenseures des droits humains aux processus décisionnels.
En cette année qui marque le 30e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, cette déclaration rend hommage aux nombreuses réalisations et aux progrès significatifs accomplis par les femmes et les filles défenseures des droits humains, et souligne la nécessité permanente d’écouter et de soutenir leurs voix.
Liste des signataires : Afghanistan, Afrique du Sud, Albanie, Allemagne, Andorre, Arménie, Australie, Autriche, Belgique, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Bulgarie, Canada, Chili, Costa Rica, Côte d’Ivoire, Croatie, Chypre, Danemark, Équateur, Espagne, Estonie, Finlande, France, Gambie, Géorgie, Grèce, Hongrie, Îles Marshall, Irlande, Islande, Italie, Japon, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Maldives, Malte, Mexique, Moldavie, Monaco, Mongolie, Monténégro, Mozambique, Macédoine du Nord, Nouvelle-Zélande, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République de Corée, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Sierra Leone, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie, Ukraine, Uruguay
ISHR organise une formation en présentiel afin de doter les défenseur.e.x.s africaine.x.s des connaissances et des compétences nécessaires pour intégrer la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples dans leur travail effectué au niveau national d'une manière stratégique.
Le Conseil des droits de l'Homme a renouvelé le seul mandat en droits humains au sein du système des Nations Unies spécifiquement chargé de la question de la violence et de la discrimination à l'égard des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres (LGBT*) et de genre divers.
1’200 ONG de 167 pays et territoires ont exhorté le Conseil des droits de l’Homme de maintenir le mandat de l'Expert·e·x indépendant·e·x sur l'orientation sexuelle et l’identité de genre (OSIG), qui doit être renouvelé au cours de la présente session.
