Anexa Alfred Cunningham
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Anexa Alfred Cunningham, Miskitu Indigenous leader, woman human rights defender, lawyer and expert on Indigenous peoples rights from Nicaragua.

Soutenez Anexa Alfred pour qu'elle puisse rentrer chez elle

Anexa Alfred est en exile forcé pour avoir défendu les droits humans et participé aux Nations Unies. Agissez maintenant pour qu'elle puisse rentrer dans sa communauté.

Anexa Alfred Cunningham est une courageuse leader autochtone Miskitu, défenseure des droits humains, avocate et spécialiste des droits des peuples autochtones au Nicaragua. Elle défend les territoires et ressources naturelles ancestraux des peuples autochtones et afro-descendants sur la côte caraïbe du Nicaragua. Elle a également travaillé avec des communautés autochtones et afro-descendantes afin d’enquêter sur les nombreux abus dont ils sont victimes et les dénoncer auprès des Nations unies. Ces peuples sont attaqués par des groupes armés qui cherchent à s’approprier leur territoire ancestral avec l’approbation de l’État. Leur situation s’est détériorée depuis la crise des droits humains qui a détonné en 2018. En 2022, 90 attaques et au moins 32 meurtres ont été recensés sur la côte nord des Caraïbes, selon des groupes de défense des droits locaux. Le 11 mars dernier, un groupe armé a attaqué le village Mayagna Wilu, brûlé des maisons et assassiné cinq personnes entraînant le déplacement forcé du reste de la communauté. Anexa s’est élevée contre cette violence systémique qu’elle considère être un génocide et un crime contre l’humanité.

Le travail d’Anexa dérange le gouvernement nicaraguayen. Les autorités veulent la faire taire. En juillet 2022, après avoir participé pour la première fois à une session d’un groupe d’expert·es des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, les autorités du Nicaragua lui ont refusé l’entrée dans son propre pays. Anexa réside au Nicaragua avec sa famille, mais elle a été empêchée d’embarquer sur son vol de retour et de retrouver ses jeunes enfants. Elle est depuis bloquée à Genève. Le président du Conseil des droits de l’homme des Nations unies a demandé à plusieurs reprises des explications au gouvernement nicaraguayen et a demandé qu’Anexa puisse retourner en toute sécurité chez elle et dans sa famille, mais le gouvernement n’a pas répondu. Elle se trouve toujours dans une situation d’exil forcé et illégal de son propre pays.

Anexa n’est pas la seule dans cette situation. En février 2023, le gouvernement du Nicaragua a libéré, déporté puis déchu de leur nationalité 222 prisonnier·es politiques qui étaient injustement détenu·es dans des centres de détention de l’État. Ensuite, les autorités nicaraguayennes ont arbitrairement déchu de leur nationalité et de leurs droits de citoyenneté 94 autres personnes qui avaient critiqué le gouvernement, notamment des journalistes, des campesinos, des défenseur·es des droits humains, des écrivain·es et des leaders politiques et socials, dont beaucoup étaient déjà en exil. Le secrétaire général des Nations unies a signalé au moins sept autres cas de représailles contre des défenseur·es nicaraguayen·nes ayant coopéré avec les Nations unies depuis mai 2020.  

Tout le monde a le droit de défendre les droits humains. Nous voulons qu’Anexa et les défenseur·es nicaraguayen·nes des droits humains puissent s’engager efficacement et en toute sécurité auprès des Nations unies. Nous voulons que le gouvernement du Nicaragua cesse d’intimider et de commettre des actes de représailles contre les défenseur·es.

Demandez aux Nations unies et ses États membres de traiter efficacement le cas d’Anexa, de la soutenir et de faire pression pour qu’elle obtienne justice – afin qu’elle puisse enfin rentrer chez elle, retrouver sa communauté et poursuivre son action en tant que leader autochtone et défenseure des droits humains.

Agissez maintenant!

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Signez notre pétition sur change.org. Nous sommes en train de recueillir des signatures et nous les remettrons bientôt aux États membres de l'ONU et au secrétaire général adjoint chargé des représailles à l'ONU.

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