
© ISHR and private (with permission from Lina Al-Hathloul, Kadar Abdi Ibrahim and EIPR)
Des bagages de courage : des défenseur·e·s des droits humains interdit·e·s de voyager
Écoutez les témoignages de quatre défenseur·e·s des droits humains qui ont été interdits de voyager par leur propre gouvernement simplement pour avoir tenté de coopérer avec les Nations Unies. Pouvez-vous deviner à qui appartient chaque valise ?
Certains États utilisent les interdictions de voyager comme moyen de représailles contre les défenseur·e·x·s des droits humains qui coopèrent avec les Nations Unies. Ces actes de représailles visent à les isoler, à les intimider et à les réduire au silence.
Une interdiction de voyager est peut-être moins visible qu'une cellule de prison, mais son impact est profondément préjudiciable. Elle empêche les défenseur·e·x·s d'assister aux réunions de l'ONU, d'exercer leur travail, de retrouver leur famille ou de demander une protection internationale.
Les interdictions de voyager prennent de nombreuses formes, notamment l'annulation ou la confiscation des passeports, la détention des défenseur·e·x·s des droits humains qui tentent de quitter un pays, le refus du droit de quitter ou de rentrer dans leur propre pays, ou l'ajout de leur nom sur des listes terroristes.
À travers cette exposition, nous dévoilons les histoires de quatre activites qui se sont vu interdire d'entrer ou de sortir de leur propre pays en vertu d'interdictions de voyager arbitraires. Il ne s'agit pas seulement de représailles de l'État contre des militant·e·x·s. Ce sont les récits de personnes dont la vie a été bouleversée, dont la voix a été réduite au silence et dont les libertés fondamentales ont été bafouées. Ce sont également des histoires de résilience et de persévérance dans la recherche d'un changement social positif.

Leurs voix défendent les droits humains. Les interdictions de voyager les réduisent au silence : #EndReprisals !
Les États devraient reconnaître publiquement et signaler les cas de représailles à l'ONU pour responsabiliser leurs pairs et mettre fin aux représailles (#EndReprisals) ! Envoyez une lettre aux représentants des États à Genève.
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