Faisant écho au rapport conjoint de la Coalition Togolaise des défenseurs des droits de l’Homme et ISHR, le Comité recommande au Togo de « garantir la protection des opposants politiques, des défenseurs des droits de l’homme et des autres représentants de la société civile contre les actes d’intimidation et de violence auxquels ils pourraient être exposés du fait de leurs activités » et de « veiller à ce que des enquêtes impartiales et effectives soient menées sans délai sur toute allégation d’usage excessif de la force, de torture, de mauvais traitements ou d’exécution extrajudiciaire visant des opposants politiques, des défenseurs des droits de l’homme et des membres d’organisations de la société civile , et engager les poursuites qui s’imposent ».
“La recommandation du Comité arrive à point nommé” affirme Bonaventure N’Coué Mawuvi, de la Coalition togolaise des défenseurs. “Il est impératif que l’Etat se conforme à ses obligations internationales et mette en oeuvre les recommandations du Comité, notamment de libérer toutes les personnes qui demeurent détenues pour avoir défendu une opinion ou manifesté pacifiquement, et garantir une indemnisation aux victimes de détentions arbitraires”
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