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Campagne pour mettre fin aux représailles : On l'a fait !

On l'a fait ! Au cours du dialogue interactif sur les représailles avec la Sous-secrétaire général lors de la 51e session du Conseil des droits de l'homme, huit États ont évoqué des cas spécifiques de représailles. Notre travail pour mettre fin aux représailles n'est pas terminé !

Le 29 septembre 2022, lors du dialogue interactif sur les représailles avec la Sous-Secrétaire général, Ilze Brands Kehris, huit États ont évoqué des cas individuels de représailles, y compris des cas pour lesquels nous avons fait campagne.

Le cas du Centre des droits humains “Viasna” en Belarus a été publiquement évoqué par le groupe de pays BENELUX (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), le Liechtenstein et l’Allemagne.

L’Allemagne et le Liechtenstein ont évoqué le cas d’Ibrahim Metwally Hegazy, d’Égypte, tandis que le BENEUX a également évoqué les cas d’Armel Niyongere, Dieudonné Bashirahishize, Vital Nshimirimana et Lambert Nigarura, du Burundi, et de Jiang Tianyong, de Chine.

L’Allemagne a également soulevé les cas de Mohamed El Baqer (Égypte) et de Li Qiaochu, Li Yuhan, Guo Feixiong et Tang Jitian (Chine).

La Namibie, quant à elle, a évoqué les représailles exercées par Israël contre les organisations palestiniennes de défense des droits humains. Le Danemark a spécifiquement attiré l’attention sur le cas d’Abdulhadi Al-Khawaja au Bahreïn et l’Arménie a inclus dans sa déclaration le cas d’Ahmad Mammadli en Azerbaïdjan.

Ce mois-ci, le rapport du Secrétaire général sur les représailles sera présenté pour la première fois à la Troisième Commission de l’Assemblée générale, et une déclaration commune devrait être prononcée par les États condamnant l’intimidation et les représailles, et appelant leurs pairs à donner la priorité et à soutenir la participation significative de la société civile aux Nations unies.

Rejoignez-nous pour demander aux États de se joindre à la déclaration interrégionale lors l’Assemblée générale :

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