HRC | Un an après le meurtre de George Floyd, les voix des familles de victimes et de leurs défenseur.es demeurent cruciales à l'ONU
En réaction au meurtre de George Floyd, le 25 mai 2020 aux Etats-Unis, les défenseur.es antiracistes et les familles de victimes ont réussi à renverser la vapeur à l'ONU sur la question du racisme anti-Noir.es et des violences policières. Dans une nouvelle vidéo diffusée aujourd'hui, ISHR met en lumière leurs contributions essentielles, en hommage à George Floyd et à toutes les victimes de violences policières à caractère raciste.
Le meurtre de George Floyd, le 25 mai 2020, a non seulement provoqué des semaines de manifestations massives à travers le monde, mais a également transmis un sentiment d’urgence, des rues de Minneapolis jusqu’au Palais des Nations à Genève, où s’est tenu, le 17 juin 2020, un débat historique au Conseil des droits de l’Homme sur la question des violations des droits humains à caractère raciste, le racisme systémique, les violences policières contre les personnes d’ascendance africaine et les violences contre les manifestant.es pacifiques.
Dans une nouvelle vidéo intitulée « De la rue à l’ONU », ISHR met en lumière à quel point les contributions des défenseur.es et des familles de victimes sont essentielles et pourquoi leurs voix doivent continuer à résonner à l’ONU.
Le Comité Vérité et Justice pour Adama et ISHR ont dénoncé le racisme systémique au sein du secteur judiciaire français et ont appelé la France à mettre fin à l'impunité pour les violences policières
Depuis plus de cinq ans, Assa Traoré se bat pour qu’une enquête transparente sur la mort de son frère Adama ait lieu, et plus généralement pour la fin des violences policières et du racisme systémique en France. Du fait de son combat, les autorités multiplient les procédures judiciaires contre Assa Traoré depuis maintenant trois ans. Répondant à un appel urgent d’ISHR et du Comité Adama, plusieurs expert.e.s des Nations Unies exhortent le Gouvernement français à fournir des explications.
Lutter réellement contre les discriminations raciales est la condition sine qua non d’une société plus juste et paisible. Cette lutte passe par la fin de l’impunité notamment quand les auteur.es de discriminations et violences raciales sont des représentant.es de l’Etat. C’est ce qu’ont rappelé à la France, ISHR et son partenaire, le Collectif Urgence Notre Police Assassine (UNPA), lors d’une déclaration vidéo présentée lors de la 46ème session du Conseil des droits de l’Homme.