Refugee rights
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Droits des personnes réfugiées et migrantes

Au fil des siècles et partout dans le monde, les personnes migrantes ou réfugiées ont apporté des innovations, de la diversité et un enrichissement culturel aux communautés dans lesquelles elles se sont efforcées de bâtir un avenir meilleur.

Diverses raisons peuvent amener des personnes à migrer vers d’autres pays. Certaines le font pour trouver du travail, pour rejoindre leur famille ou simplement dans l’espoir d’un nouveau départ ou d’une vie meilleure. D’autres sont contraintes de chercher refuge dans un autre pays pour échapper à un conflit ou une persécution politique.

Les personnes en quête de sécurité ou de protection sont appelées des « demandeur·e·x·s d’asile », tandis que le terme « réfugié·e » désigne une personne officiellement reconnue par un État comme nécessitant sa protection. Chacun·e·x a le droit de chercher asile dans un autre pays en cas de besoin – c’est l’un des fondements du droit international des réfugié·e·x·s.

Racisme et xénophobie

Bien que nous soyons presque tous/toute·x·s des descendant·e·x·s de migrant·e·x·s, et en dépit des histoires personnelles et des études attestant des bénéfices évidents des migrations, beaucoup de personnes migrantes et réfugiées continuent de subir la discrimination, la stigmatisation et l’exclusion. Les comportements racistes et xénophobes peuvent rendre la vie des migrant·e·x·s et des réfugié·e·x·s très difficile, voire dangereuse, au sein de leur nouvelle communauté. Les politicien·ne·x·s se servent souvent des migrant·e·x·s comme de boucs émissaires, qu’ils accusent d’être la source de tous les maux dans le but de « diviser pour mieux régner ».  

S’il existe des différences physiques, linguistiques, religieuses et culturelles entre les peuples, nous faisons toutes et tous partie d’une seule et même famille : celle de la race humaine. Quelles que soient nos différences, nous avons toutes et tous les mêmes droits, et méritons d’être traité.es avec respect, dignité et équité.

Obligations des gouvernements en matière de droits des migrant·e·x·s et des réfugié·e·x·s

Les gouvernements sont tenus de respecter et de protéger les droits de chacun·e·x – migrant·e·x·s, réfugié·e·x·s et demandeur·euse·x·s d’asile. Cependant, certains font fi de cette obligation.

Si les personnes migrantes et réfugiées se voient refuser les mêmes droits et avantages sociaux que les citoyen·ne·x·s des pays qui les accueillent, elles se retrouvent dans une position de vulnérabilité inacceptable, et risquent d’être exploitées ou d’être victimes de discrimination ou d’autres violations des droits humains encore plus graves. 

Les gouvernements ont également l’obligation de respecter, protéger et soutenir les personnes qui luttent en faveur des droits des migrant·e·x·s et des réfugié·e·x·s et les défendent. Quelles que soient les personnes dont iels défendent les droits, les défenseur·e·x·s des droits humains doivent pouvoir travailler librement et en sécurité, sans être sanctionné·e·x·s ou criminalisé·e·x·s pour leur soutien et leur assistance.

Droits des migrant·e·x·s et protection des réfugié·e·x·s

Même si la nécessité de renforcer les mesures de protection juridique des droits humains des migrant·e·x·s a été reconnue en 1990 par la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille des Nations Unies, un certain nombre de gouvernements à travers le monde continuent d’ignorer ou de reléguer à l’arrière-plan les droits des personnes migrantes.

Les Nations Unies ont formulé des principes et des directives spécifiques sur la question des migrations et des droits humains pour la protection des migrant·e·x·s en situation de vulnérabilité.

Les droits des personnes réfugiées et demandeuses d’asile sont décrits dans la Convention des Nations Unies relative au statut des réfugié·e·x·s qui, en 2015, avait été signée par 145 gouvernements. Les pays signataires s’engagent à ne pas tourner le dos aux personnes en quête de protection et à ne jamais renvoyer quelqu’un qui risquerait d’être persécuté ou torturé dans son pays d’origine.

Il est dans la nature humaine de rechercher la sécurité et la possibilité d’une vie meilleure. Toute personne qui subit une persécution politique ou est exposée à un danger particulier dans son pays est en droit de demander l’asile ailleurs. Lorsque la migration est motivée par d’autres raisons, elle doit en revanche faire l’objet d’une demande officielle, conformément à la procédure en place dans le pays d’accueil.

ISHR et droits des migrant·e·x·s et des réfugié·e·x·s

Cliquez ici pour plus d’informations sur le travail d’ISHR en matière de droits des migrant·e·x·s et des réfugié·e·x·s.