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ISHR soutient les défenseur·e·x·s qui travaillent dans des environnements très restrictifs ou répressifs, et mène des campagnes de mobilisation et de sensibilisation et des actions judiciaires pour promouvoir la responsabilité des parties prenantes étatiques et non étatiques dans les menaces, les attaques, les restrictions et les représailles systémiques et généralisées contre les défenseur·e·x·s.
Les lois et les mécanismes régionaux et internationaux en matière de droits humains permettent aux défenseur·e·x·s d’obtenir une protection, de mieux faire entendre leur voix et de renforcer leur influence sur le terrain. quand iels travaillent dans des contextes nationaux restrictifs ou répressifs (comme la Chine, l’Égypte, l’Arabie saoudite ou encore le Venezuela), les mécanismes régionaux et internationaux comptent parmi les rares leviers disponibles pour demander justice, promouvoir le principe de responsabilité et contribuer à un changement positif.
La société civile et les allié·e·x·s diplomatiques peuvent également utiliser ces mécanismes pour accroître la pression internationale en faveur du changement et exiger, par exemple, la libération des défenseur·e·x·s détenu·e·x·s arbitrairement ou l’abrogation de lois et politiques restrictives, ou encore demander des comptes pour des actes d’intimidation et de représailles commis contre des défenseur·e·x·s.
À travers ce programme, ISHR offre sa solidarité et son soutien aux défenseur·e·x·s qui travaillent dans des environnements très restrictifs ou répressifs, et mène des campagnes de mobilisation et de sensibilisation et des actions judiciaires afin de garantir que les défenseur·e·x·s vivent libres et en sécurité, et de promouvoir la responsabilité des parties prenantes étatiques et non étatiques dans les menaces, les attaques, les restrictions et les représailles systémiques et généralisées à leur encontre.
Dernières nouvelles sur les question des responsabilité internationale.
Zholia Parsi d’Afghanistan et Manuchehr Kholiqnazarov du Tadjikistan recevront le prix Martin Ennals 2024 en reconnaissance de leur travail dans des environnements profondément répressifs.
Suite à son intervention d’intersession, ISHR a fait une déclaration demandant au Rapporteur spécial sur les défenseurs des droits de l’Homme de publier son rapport tant attendu sur les représailles et de rappeler aux États leurs obligations de garantir un environnement sûr aux défenseur·e·x·s.
Lors de l’examen du rapport périodique du Burkina Faso par la Commission Africaine, ISHR a noté avec inquiétude une augmentation des cas d’arrestation, d’enrôlement et d’enlèvement de personnes militant pour les droits humains, dont certaines sont directement envoyées au combat.
Lors d’une réunion parallèle sur le rôle du système africain des droits humains dans le conflit à Gaza, les États et la Commission Africaine ont été exhortés à faire en sorte qu’Israël mette fin à l’occupation illégale des territoires palestiniens et respecte les normes internationales en matière de droits humains.
Une table ronde en marge de la 81e session de la Commission Africaine a permis de réfléchir aux progrès et aux reculs observés en matière de protection des droits des défenseur·e·x·s 25 ans après l’adoption de la Déclaration de l'ONU. Les participant·e·x·s ont également discuté du rôle de la Déclaration +25.
Tout en reconnaissant leurs contributions à ses travaux, la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples a rappelé aux institutions nationales des droits de l’Homme (INDH) et aux différents groupes de la société civile leur obligation de soumettre des rapports d’activité tous les deux ans.
