The Human Rights Council in Geneva
Le Conseil des droits de l’Homme est l’organe multilatéral suprême des droits humains à l’échelle internationale. Il comprend 47 États membres et se réunit au moins trois fois par an à Genève. Sa mission est de renforcer la promotion et la protection des droits humains partout dans le monde et de traiter les violations et les situations préoccupantes en matière de droits humains.
ISHR soutient activement le travail des défenseur·e·x·s des droits humains auprès du Conseil des droits de l’Homme. Nous menons des travaux de recherche, de renforcement des capacités, d’élaboration de politiques et de plaidoyer que nous combinons de manière stratégique afin de garantir que le Conseil soit accessible aux défenseur·e·x·s des droits humains, qu’il les protège contre les actes d’intimidation et de représailles et qu’il permet d’apporter des changements concrets sur le terrain.
Par ailleurs, nous nous assurons que les États coopèrent avec le Conseil et faisons rapport sur la question, et nous militons pour garantir que tous les États membres du Conseil respectent leur engagement à « observer les normes les plus strictes en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme ».
Découvrez plus en détail notre impact et notre vision concernant l’avancée des luttes de la société civile à l’ONU et la prévention de leur recul (en anglais).
Dix ans après sa mort en captivité, le 14 mars 2014, une dizaine d'organisations a dévoilé un buste commémoratif à l’image de Cao, appelant les autorités genevoises à en faire un monument public permanent à sa mémoire et à celle des activistes victimes de représailles pour avoir coopéré avec les Nations Unies.
Un rapport de l’ONU a identifié des dizaines d’attaques, de menaces et d’actes d’intimidation de la part d’États contre des personnes ou des groupes défendant des droits humains pour avoir collaboré avec les organes de l’ONU. Parmi les cas nouvellement cités, celui d’Assa Traoré en France.
Les 47 États membres du Conseil des droits de l'homme de l'ONU doivent décider de soutenir ou de s'opposer à un débat de l'ONU sur les droits humains au Xinjiang. Des centaines de groupes ouïghours et internationaux de défense des droits humains, ainsi que plus de 40 experts de l'ONU, réclament depuis longtemps la mise en place d'un mécanisme de suivi de la Chine mandaté par l'ONU.
Plus de deux ans après le meurtre horrible de George Floyd, les organes des Nations Unies chargés des droits de l'homme tirent la sonnette d'alarme sur le manque de progrès dans la lutte contre la violence policière et le racisme systémique dans le monde.
Deux semaines avant le vote de l'Assemblée générale des Nations Unies pour élire 14 membres du Conseil des droits de l'homme, 12 de ses membres actuels et huit des 18 candidats en lice ont été cités par un rapport du Secrétaire général pour avoir commis des actes de représailles contre des défenseur·es des droits humains ayant interagi avec l'ONU.
Une semaine après la fin du mandat de Michelle Bachelet, les États ont été informés tard dans la nuit que le Secrétaire général Antonio Guterres avait l'intention de demander l'approbation de la nomination de l’Autrichien Volker Turk en tant que prochain Haut-Commissaire aux droits de l'Homme, lors d'une réunion aujourd'hui (8 septembre). Dans toutes les nominations précédentes, le candidat recommandé par le Secrétaire général a été approuvé par consensus (sans vote).
Découvrez la structure, l'objectif et le mandat du Conseil des droits de l'homme ainsi que les opportunités pour s’y engager efficacement.
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En prévision du 4e EPU chinois, le 23 janvier 2024, l'ISHR a préparé une synthèse sur l'EPU chinois et son importance, et fournit des conseils aux ONGs et aux défenseurs des droits humains pour s'y impliquer, et aux journalistes pour en rendre compte.
ISHR publie son nouveau guide des Procédures Spéciales de l'ONU, un outil essentiel pour les défenseur.es des droits humains qui cherchent à s'engager de manière plus stratégique avec ces expert.es, pour un plus grand impact sur le terrain.
Depuis avril 2015, le Burundi traverse une crise politique majeure, se caractérisant notamment par des violations massives et continues des droits humains. Une sortie du tunnel ne pourra s'effectuer que si la communauté internationale passe à la vitesse supérieure, tant dans le suivi de la situation, que dans l'utilisation des mécanismes de prévention et d'intervention pertinents.
