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ISHR apporte sa solidarité et son soutien aux défenseur·e·x·s qui s'efforcent d'améliorer la transparence, luttent contre la corruption, et œuvrent à préserver et renforcer les lois et les institutions qui les protègent et promeuvent la démocratie, le principe de responsabilité et l'état de droit.
Pour prospérer et s’épanouir, les peuples et les communautés doivent vivre au sein de sociétés qui respectent les droits humains et l’état de droit. La création d’un tel environnement repose sur plusieurs conditions : une société civile indépendante et dynamique, des lois qui protègent les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion, des institutions et des processus qui permettent la participation citoyenne, des gouvernements représentatifs et responsables, et des mécanismes qui offrent des moyens de recours et de réparation en cas d’injustice. Les personnes qui défendent les droits humains jouent un rôle essentiel dans la création et la préservation de cet environnement et, de ce fait, sont souvent les premières à être muselées ou attaquées quand des gouvernements illibéraux ou des entreprises sans scrupules s’attaquent aux institutions démocratiques et à l’état de droit.
À travers ce programme, ISHR aide les défenseur·e·x·s à renforcer les lois et mécanismes qui les protègent et, lorsque la situation des droits humains se dégrade, à préserver les institutions démocratiques et les mécanismes de responsabilisation.
Trouvez ci-dessous nos plus récentes informations sur ce sujet.
Zholia Parsi d’Afghanistan et Manuchehr Kholiqnazarov du Tadjikistan recevront le prix Martin Ennals 2024 en reconnaissance de leur travail dans des environnements profondément répressifs.
Suite à son intervention d’intersession, ISHR a fait une déclaration demandant au Rapporteur spécial sur les défenseurs des droits de l’Homme de publier son rapport tant attendu sur les représailles et de rappeler aux États leurs obligations de garantir un environnement sûr aux défenseur·e·x·s.
Lors de l’examen du rapport périodique du Burkina Faso par la Commission Africaine, ISHR a noté avec inquiétude une augmentation des cas d’arrestation, d’enrôlement et d’enlèvement de personnes militant pour les droits humains, dont certaines sont directement envoyées au combat.
Lors d’une réunion parallèle sur le rôle du système africain des droits humains dans le conflit à Gaza, les États et la Commission Africaine ont été exhortés à faire en sorte qu’Israël mette fin à l’occupation illégale des territoires palestiniens et respecte les normes internationales en matière de droits humains.
À la suite de l’examen périodique de l’Angola, nous appelons le Gouvernement angolais à faire plus pour protéger et soutenir le travail des défenseur·e·x·s des droits humains, des journalistes et des organisations de la société civile.
Nous exhortons tous les États africains, notamment le Burkina Faso, Maurice et la République démocratique du Congo, à accentuer leurs efforts pour garantir la sécurité des défenseur·e·x·s et les soutenir dans leur travail essentiel.
