Les institutions des droits humains et tribunaux nationaux sont destinés à offrir les moyens de réparation et de recours nécessaires en cas de violation des droits humains ou de représailles. Le recours aux systèmes internationaux ou régionaux de défense des droits humains complète et amplifie la portée d’une action à l’échelon national, et peut jouer un rôle déterminant lorsqu’aucun système national n’existe ou qu’il est défaillant ou peu crédible.
Les organes régionaux et internationaux de défense des droits humains s'assurent que ceux et celles qui bafouent les droits humains rendent des comptes, et forcent ou encouragent les États à améliorer leurs pratiques en matière de droits humains.
Lutter contre les représailles
Il est important que les gouvernements n’imposent aucune forme de sanction à ceux et celles qui alertent les Nations Unies ou d’autres instances de problèmes de droits humains. Les représailles à l’encontre des défenseur·e·x·s des droits humains sont une préoccupation majeure à laquelle la Déclaration de l’ONU sur les défenseur·e·x·s des droits humains s’efforce de répondre.
Malheureusement, dans certains pays, les défenseur·e·x·s qui coopèrent avec les institutions de défense des droits humains sont victimes d’actes de représailles ou d’intimidations. Ces derniers peuvent prendre diverses formes, telles que menaces, surveillance, diffamation ou entraves juridiques, agressions physiques, torture ou même exécutions.
Si vous défendez ou protégez les droits et libertés définis dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, vous avez le droit d’accéder aux mécanismes et organes des droits humains internationaux et de communiquer avec eux. Vous pouvez, par exemple, écrire à des expert·e·x·s des Nations Unies ou vous adresser au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Responsabilité de garantir la sécurité
Les États sont responsables au premier chef de garantir que leurs citoyen·ne·x·s peuvent communiquer librement et efficacement avec les institutions des droits humains. Ils doivent notamment leur permettre d’exprimer leurs inquiétudes et d’agir lorsqu’un pays use d’intimidation ou de représailles à l’encontre de défenseur·e·x·s des droits humains.
Bien entendu, les mécanismes et organes des droits humains internationaux et régionaux doivent eux-mêmes faire tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher et condamner toute forme de représailles ou d’intimidation.
ISHR et le droit de collaborer avec le système des droits humains
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