Il est fondamental de pouvoir nous rassembler et échanger nos points de vue, faire part de nos griefs, exprimer nos désaccords, proposer des solutions et manifester en faveur du changement pour l’avancée et la réalisation de tous les droits humains.
Les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique sont un élément indispensable du travail des défenseur·e·x·s des droits humains et de la promotion et la protection de tous les autres droits. Ces droits sont tous inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dans la Déclaration de l’ONU sur les défenseur·e·x·s des droits humains et dans de nombreuses lois et constitutions nationales partout dans le monde.
Malheureusement, certains gouvernements, entreprises et autres entités non étatiques acceptent mal d’être surveillés et critiqués ou de devoir rendre des comptes ou changer leurs pratiques. Dans certains pays, les défenseur·e·x·s des droits humains font l’objet de menaces et d’attaques, voient leur organisation dissoute et sont sanctionné·e·x·s, placé·e·x·s en détention, voire assassiné·e·x·s, pour avoir exprimé une opinion ou participé à une manifestation. De plus, des défenseur·e·x·s peuvent être victimes d’intimidation ou de représailles au moment d’apporter des témoignages ou des éléments probants aux Nations Unies.
ISHR aide les défenseur·e·x·s des droits humains à exercer leur liberté d’expression et d’association aux échelons international et régional, notamment en leur fournissant l’appui et les accréditations nécessaires pour faire entendre leurs voix auprès des Nations Unies et d’instances régionales telles que la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Notre organisation lutte également pour les défenseur·e·x·s dont les droits ont été violés ou bafoués, en mobilisant des haut·e·x·s fonctionnaires des Nations Unies et des gouvernements alliés afin de dénoncer les attaques, les menaces et les restrictions et de demander des comptes aux responsables. Au niveau national, nous coopérons avec des partenaires locaux pour encourager la promulgation de lois qui protègent les défenseur·e·x·s et garantir que leurs droits à la liberté d’expression, d’association et de participation citoyenne, à l’accès à l’information et à la manifestation pacifique, entre autres, sont protégés par la loi.